De la police et des étrangers


Les deux premières semaines de juin, j'ai prévu de les passer dans une ferme biologique, dans les environs de Mũi Né. Nourrie, logée, blanchie contre du travail pendant la journée.
Mais la veille de mon arrivée, le propriétaire m'a appellée pour me prévenir que la police leur a interdit de loger des étrangers avec un visa de tourisme. Qu'ils viendraient pendant la nuit pour vérifier, et qu'en cas de fraude, les propriétaires de la ferme seraient sévérement punis. Humm. Ça ne rigole pas.

Ma tante m'a racontée une histoire similaire. Il y a quelques années, elle a déménagé dans une nouvelle maison, amenant avec elle deux femmes de ménage. À l'époque, elle tenait une gallerie d'art et employait des peintres. Deux d'entre eux, venant de villages éloignés n'avaient pas trouvé de logement. Ils vivaient donc tous ensemble chez ma tante. Une nuit, vers 1h du matin, quatre policiers ont débarqué, rameutés par un voisin. Découvrant tous ces habitants "clandestins" (qui n'avaient pas été déclarés au commissariat), ils firent payer à ma tante une amende de 400 000 đ (20€).

Autre chose, qui n'a pas à voir avec la police, mais avec la loi. Ma cousine est allée faire un état des lieux complet de sa santé à l'hôpital, hier. Elle m'a dit qu'elle avait besoin de ce certificat pour ajouter à son CV avant de l'envoyer à de nouvelles entreprises. Une grosse différence entre leur système et le nôtre.

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