Quelques photos de Siem Reap

Où j'ai passé dix jours très relaxants. Siem Reap est une belle ville, qui fait oublier l'agitation de Phnom Penh. Mais comme là-bas, des ONG fleurissent à chaque coin de rue, principalement celles qui offrent des cours d'anglais gratuits donnés par des bénévoles anglophones (mais pas profs pour autant). Ça pose quelques questions : on a vite l'impression que le Cambodge est un pays assisté et délaissé par un gouvernement qui se remplit les poches, en attirant les compagnies étrangères. Bientôt, tous les jeunes cambodgiens seront anglophones (ce qui est bien) mais n'auront pas tellement d'autres connaissances : j'ai rencontré pas mal d'adolescents qui n'allaient plus à l'école mais travaillaient dans des salons de massages par exemple (ou un minimum d'anglais leur est utile).
Cette deuxième vague de "colonisation" est assez visible dans le sud, où la plupart des Guesthouses et restaurants sont tenus par des étrangers, dont beaucoup de français. L'un d'eux m'a dit que le Cambodge était le pays d'Asie qui avantageait le plus les compagnies étrangères qui désiraient s'y implanter. Il m'a dit "c'est le moment de foncer", et pense rester ici encore 2-3 ans.
Le droit du sol réserve la propriétés des terres aux cambodgiens, mais moi, par exemple, je peux acheter le premier étage si ça me chante.





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