Bonjour les Philippines

Pas de retour en France tout de suite : j'ai décidé de prolongé de quelques mois mon petit voyage, comme une sorte de transition afin que le choc ne soit pas trop rude. Me voici donc aux Philippines, où une de mes amies vient d'emménager. Je loge principalement chez elle, à Mactan a.k.a. Lapu-Lapu, près de Cebu City, sur l'île de Cebu (en jaune sur la carte).


Et comme ça fait longtemps, vous avez droit à une deuxième carte, qui permet de situer les Philippines par rapport aux autres pays d'Asie du Sud-Est.



L'arrivée n'a pas été facile. La pauvreté est tellement plus évidente ici (même si les Philippines est un des rares pays à avoir une croissance à deux chiffres), comme la prostitution des jeunes femmes et des enfants. J'ai croisé peu d'occidentaux, mis à part des hommes blancs, vieux et souvent chauves accompagnés de jeunes femmes Philippines. La nourriture ici est mille fois moins raffinée qu'au Vietnam, et on s'est demandé s'il y avait plus d'églises (les Philippines est un pays profondément croyant et catholique) ou de fast food. Les rues sont bien moins sûres qu'au Vietnam, il y a régulièrement des enlèvements de touristes et le terrorisme est bien vivace sur certaines îles.
Bref, la première semaine, j'avais un peu le blues.

Puis, je suis partie quelques jours sur l'île de Bohol (en bleu sur la carte), et j'ai commencé à découvrir ce que ce pays avait à offrir. Déjà, j'ai arrêté de me poser des questions sur ces fast food envahissants pour plutôt me demander s'il y avait davantage d'église ou de terrain de basket ball. 
Bien qu'il ait plu tous les jours (la saison des pluies arrive à grand pas), et qu'il y ai eu une alerte au typhon qui nous a empêché d'embarquer sur le ferry qu'on voulait, les paysages étaient magnifiques (peut-être même grâce à la pluie), les gens accueillants (en une demi seconde on a trouvé quelqu'un pour nous prendre en stop), et, ma foi, certains plats typiques valent la peine d'être goûtés :) comme le Sisig, à base d'oreilles de porc.
Et puis, un des supers bons points des Philippines, par rapport au Vietnam (ou à plus forte raison, à la France), c'est les Karaokés ! Ici, ils sont rarement dans des salles privées et sur-climatisées, mais dans des petits bars ouverts sur l'extérieur où deux chansons valent 5 pesos (soit 10 centimes d'euros) ! Et surtout, surtout, ils ont un énorme répertoire de chansons en anglais ! Je ne vous raconte pas l'émotion quand les 20 philippins serrés dans le petit bar se sont mis à chanter The Wind of Change de the Scorpions avec moi !
Les méchants diront que c'était pour couvrir ma voix, mais je n'ai que faire des méchants.

Quelques photos de Bohol et de la petite île adjacente, Panglao :
 
 
 
Trouvez le petit Tarsier ;

 
les '' Chocolates Hills '' de Bohol





 
'' Gift of God ''




 



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